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C'est dans le testament de Lothaire II, petit-fils de l'empereur Charlemagne, établi en 867, en faveur de son épouse Theutberge, que l'on trouve la première mention de Primiacum devenu Pringy. Les vestiges archéologiques attestent de la présence de peuplades celtes, allobroges, gallo-romaines, burgondes sur ce territoire.
L’histoire de Pringy s'est construite autour de plusieurs pôles : Brogny, Promery, le Chef-Lieu, Pringy-Gare et Ferrières. Situé au croisement des routes en direction de Genève et du nord du département, Brogny fut d'abord un lieu de franchissement du Fier par un gué, puis par un pont de pierre attesté depuis 1578. On y trouvait un relais de diligences, un maréchal-ferrant, deux auberges. À Promery, la vie s'est organisée autour d'un château que René Favre de la Valbonne, frère du célèbre grammairien Vaugelas, transforme en 1578, pour lui donner l'aspect actuel. Au Chef-Lieu, l'église paroissiale, placée sous le patronage de Saint-Maurice, était depuis longtemps le centre de la vie sociale ; l'école et la mairie qui ouvrent leurs portes en 1860 renforcent cette vocation. L'implantation d'une gare, en 1880, au sud de la commune, génère de l'activité et favorise l'émergence du village de la Gare qui, au fil des ans, prend une fonction commerciale marquée. La commune de Ferrières, qui doit son nom aux filons de fer sous la Mandallaz, est rattachée à Pringy le 1erjanvier 1973.
Hormis les mines de fer exploitées à ciel ouvert, en pleine activité jusqu'en 1800, puis en déclin jusqu'à leur fermeture en 1905, et une tuilerie active de 1828 jusqu'à la fin du 19esiècle, la commune vit essentiellement de l'agriculture jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1888, ouvre une des quatre fruitières-écoles du département créée par dix-sept agriculteurs de Pringy et Metz-Tessy. En 1905, on y transforme en emmenthal 590 000 kilos de lait par an et on y élève 203 porcs. Les producteurs de lait – jusqu'à 159 – s'y rendent deux fois par jour. L'établissement cesse ses activités d'enseignement en 1914 mais fonctionne jusqu'en 1990. La seconde moitié du 20esiècle voit tous ces "villages" se développer et la population passer de 500 habitants en 1950 à 4 200 en 2015. Cet essor résidentiel est stimulé par la proximité d'Annecy et par la création de parcs d'activités dont celui de Pré- Mairy qui accueille un fleuron industriel, Allergan.
« De gueules à la croix d'argent, chargée en abîme d'un écusson à cinq points d'or équipolés à quatre d'azur, cantonnée, au 1 : d'un chevron alésé d'or, au 2 : d'un pic de mineur d'argent posé en barre, au 3 : d'une urne funéraire du même, au 4 : d'une croix tréflée et d'une croix de Malte entrecroisées d'or ».
Au centre de l'écu se trouvent les armes du Genevois dont la commune faisait partie. En haut à gauche, le chevron rappelle la suzeraineté de la famille de Monthouz sur Pringy. En haut à droite, la pioche symbolise les mines de fer à l'origine du nom de Ferrières. En bas à gauche, l'urne rappelle l'époque gallo-romaine à laquelle vivait Primius qui a donné son nom à la commune. En bas à droite, figure la croix tréflée de saint Maurice sous le vocable duquel sont placées les paroisses de Pringy et Ferrières, entrecroisée de celle de saint Lazare, vocable de la léproserie du pont de Brogny.
C'est en 1984, que Pringy s'est doté de ces armoiries conçues par Robert Boileau.
Ce patrimoine comprend l'église Saint-Maurice (première mention en 1411), le presbytère, la maison paroissiale, la chapelle de Ferrières (vers 1450-1460) et de nombreuses croix.
Le château de Monthouz est situé sur la route conduisant d'Annecy à Genève. La famille de Monthoux, dont cet édifice porte encore le nom, l'acquiert en 1398 du comte de Genève et en reste propriétaire jusqu'en 1695. Au 19e siècle, la bâtisse fait l'objet d'importants travaux. Elle a échappé à un projet de restauration de l’architecte Charles Suisse qui envisageait de la transformer en château néogothique. Le château et son parc sont inscrits en 1943 sur la liste des monuments naturels et des sites.
Le château de Proméry est une ancienne maison forte construite au 13e siècle pour surveiller les routes de Cuvat et de Genève. Il a, lui aussi, appartenu à la famille de Monthoux de 1316 à 1578. C'est au 17e siècle qu'il a pris l'aspect que nous lui connaissons, René Favre de la Valbonne, président du conseil de Genevois, en étant alors propriétaire. Il est inscrit en 1947 sur la liste des monuments naturels et des sites. La restauration a été entreprise en 1986 et s'est poursuivie jusqu'à la fin des années 1990.
Au chef-lieu : la maison « Bovagnet », la maison « Bouchet » (1822), la Grangerie du Bachal (mentionnée dès 1469), la maison « Aussedat » (1865-1866).
A Proméry : la maison « Emonet » construite au 15e siècle dépendait du château de Proméry.
Trois sont situés à Brogny sur le Fier : le pont dit « romain », le viaduc de la voie ferrée de 1865 et le pont routier actuel de 1858-1860. Sur le Viéran, le Vieux Pont construit en 1844 a été restauré en 2000-2001. Sur le Genon, à la sortie de Proméry, subsiste un pont construit en 1877.
Chemin de la Tuilière, l'on découvre une maison fort originale reconstruite en gardant la forme ovale du dernier vestige de la tuilerie Dunand, fondée en 1828 par Jean Dunand et active jusqu'au début du 20e siècle.
Ensemble de bâtiments situé au chef-lieu, près de l'église et de la mairie, dont l'origine est relevée sur la mappe sarde de 1730, avec la présence d'une construction forte aux murs épais. Il s'agissait d'une dépendance agricole du couvent des Dominicains établi à Annecy en 1442 par le cardinal de Brogny.